mercredi 22 janvier 2025

Afrique du Sud 1ᵉʳ, Gabon 4ᵉ : le top 10 des pays africains ayant les taux de chômage les plus élevés

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Si aucune action urgente n’est entreprise, l’Afrique pourrait faire face à une crise socio-économique majeure, avertit la Banque africaine de développement (BAD). D’ici 2030, environ 100 millions de jeunes pourraient se retrouver sans emploi sur le continent.

D’après la BAD, le chômage des jeunes constitue l’un des principaux obstacles au développement économique et social en Afrique. Chaque année, entre 8 et 11 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail, mais seulement 3 millions d’emplois formels sont créés.

Selon Afrobarometer, un organisme panafricain de recherche, le chômage est la principale préoccupation des Africains âgés de 18 à 35 ans. Ces jeunes expriment également une inquiétude grandissante quant à la gestion économique de leurs pays.

L’Afrique du Sud, malgré son statut de pays le plus industrialisé du continent, est le pays le plus touché par ce problème. Le taux de chômage des jeunes y atteint 61 %, un record mondial. Selon les données de Statista, le pays affiche un taux de chômage global de 29,83 %, suivi de Djibouti (27,85 %) et de l’Eswatini (24,65 %).

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Découvrez ci-dessous, le classement des 10 pays africains ayant les taux de chômage les plus élevés  :

  • Afrique du Sud : 29,83 %
  • Djibouti : 27,85 %
  • Eswatini : 24,65 %
  • Gabon : 21,35 %
  • Congo : 21,26 %
  • Botswana : 20,72 %
  • Somalie : 20,53 %
  • Namibie : 20,37 %
  • Libye : 20,07 %
  • Soudan : 18,05 %

Les effets de ce chômage massif se manifestent sur plusieurs fronts. Sur le plan économique, il réduit les revenus des ménages, limite la consommation et freine la croissance. Socialement, il alimente la pauvreté, les inégalités et l’instabilité politique.

De plus, il pousse de nombreux jeunes à migrer, souvent illégalement, dans l’espoir de trouver de meilleures opportunités à l’étranger. Cette fuite des cerveaux prive l’Afrique d’un potentiel humain crucial pour son développement.

Pour inverser la tendance, les gouvernements africains, en collaboration avec des institutions comme la BAD, doivent investir massivement dans l’éducation, la formation professionnelle et le développement des secteurs économiques porteurs. La création d’emplois de qualité et l’encouragement de l’entrepreneuriat figurent parmi les priorités.

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