samedi 21 décembre 2024

Afrique de l’Ouest : ce pays prend ses distances avec l’AES

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La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) peut se réjouir de la décision d’un pays de l’espace régional.

En effet, la Guinée, dirigée par le président de la transition Mamadi Doumbouya, a clairement fait le choix de rester au sein de la CEDEAO, malgré certaines similitudes avec les trajectoires récentes du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

Ces pays ont quitté la CEDEAO pour former l’Alliance des États du Sahel (AES), une organisation distincte qui critique ouvertement l’efficacité de la CEDEAO, notamment en matière de sécurité et de gouvernance.

Le Premier ministre guinéen, Bay Oury, a souligné que la Guinée reconnaît les faiblesses de la CEDEAO, mais préfère militer pour des réformes internes plutôt que de quitter l’organisation.

Cette approche marque une différence notable avec celle du Mali, du Burkina Faso et du Niger, qui ont opté pour une rupture. La Guinée envisage l’AES non pas comme une organisation rivale, mais comme une sous-structure possible au sein de la CEDEAO.

La Guinée adopte, par cette décision, une posture de coopération plutôt que de confrontation, espérant ainsi jouer un rôle dans la réforme de la CEDEAO, tout en conservant des relations amicales avec les membres de l’AES.

Ce choix s’inscrit dans une volonté de rester engagée avec la communauté internationale et de restaurer la confiance de ses partenaires, après avoir été réintégrée dans des organisations telles que la Francophonie.

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