Au Bénin, l’audience du tribunal consacrée à l’affaire de la disparition de Dangnivo a repris, ce jour, avec l’audition de Julien Pierre Akpaki, ancien directeur général de l’ORTB. Son témoignage, très attendu, a permis d’apporter des éclaircissements sur certains faits évoqués lors des précédentes audiences.
À la barre et sous serment, Julien Akpaki a relaté ses interactions avec Auguste Amoussou, un individu qui l’avait approché alors qu’il était en poste à la télévision nationale.
« J’étais DG de l’ORTB quand Auguste Amoussou est venu à mon bureau pour m’informer qu’il avait des informations sur un véhicule concerné par un communiqué diffusé sur la télévision nationale », a-t-il expliqué. Lors de cette première rencontre, M. Amoussou était accompagné de son frère Donatien Amoussou et d’un ressortissant camerounais.
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Le témoin a ajouté qu’Auguste Amoussou l’avait recontacté ultérieurement pour l’informer que son frère avait été retenu. « J’ai exprimé mon étonnement, mais j’ai supposé que cela était pour les besoins d’une enquête », a-t-il précisé.
Interrogé par le ministère public, Julien Akpaki a nié avoir mis Auguste Amoussou en contact avec les services de renseignement. Il a également affirmé ne pas connaître personnellement ce dernier, bien qu’il ait été reconnu en tant que directeur général de l’ORTB.
Concernant la disparition de Dangnivo, Julien Akpaki a indiqué avoir pris connaissance des faits en tant que DG, mais sans établir de lien entre cette disparition et le véhicule mentionné dans le communiqué. Il a aussi affirmé que l’ORTB n’était pas à l’origine du communiqué en question et qu’il ignorait l’existence d’une commission d’enquête sur l’affaire.
L’audience se poursuit avec l’audition d’un deuxième témoin par visioconférence.
Affaire à suivre…
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