La décision du Mali, du Niger et du Burkina Faso de quitter la CEDEAO et de fonder l’Alliance des États du Sahel (AES) a créé une nouvelle dynamique régionale en Afrique de l’Ouest.
Ces pays dirigés par la junte militaire ont exprimé leur volonté de se détacher de la CEDEAO qu’ils percevaient comme influencée par des intérêts étrangers, engageant ainsi un bras de fer entre les deux entités.
Cependant, après plusieurs mois de tensions et de recalibrages stratégiques, les positions se sont assouplies.
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En effet, le récent séminaire international sur la « Coopération internationale au bénéfice des États du Sahel » a permis de poser les bases d’une future collaboration avec la CEDEAO, en orientant les efforts communs vers la sécurité et la stabilité dans la région.
Parmi les recommandations, on note un accent sur la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, ainsi que le maintien de la libre circulation et le renforcement de la coopération sécuritaire, notamment par l’élargissement des partenariats avec les pays émergents et l’implication accrue de la société civile et des ONG.
Ce revirement de l’AES, accueilli de diverse manière sur les réseaux sociaux, pourrait s’avérer essentiel pour la sécurité et le développement régional, à condition que les parties parviennent à harmoniser leurs intérêts nationaux et régionaux dans cette phase de réconciliation.
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