Selon l’Indice de la démocratie 2024 publié par The Economist Intelligence Unit (EIU), le Burkina Faso se démarque au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) en obtenant le meilleur score parmi ses membres.
Avec une 137e place au classement mondial, il devance le Mali, qui se situe à la 139e position, et le Niger, classé 141e. Cependant, les trois pays demeurent dans la catégorie des régimes autoritaires, selon les critères de l’indice.
L’évaluation prend en compte plusieurs dimensions clés, telles que le processus électoral et le pluralisme, la participation citoyenne, la culture politique, les libertés civiles et l’efficacité des gouvernements.
L’ensemble des pays est noté sur une échelle de 0 à 10 et réparti en quatre catégories : « Pleine démocratie », « Démocratie imparfaite », « Régime hybride » et « Régime autoritaire ».
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Le rapport révèle une tendance mondiale alarmante. La note moyenne des pays étudiés a chuté à 5,17 sur 10, enregistrant son niveau le plus bas depuis 2006, année de la création de cet indice.
De plus, le nombre de pays qualifiés de démocraties, qu’elles soient parfaites ou imparfaites, s’élève désormais à 71, soit trois de moins qu’en 2023. À l’inverse, 60 pays, un chiffre en hausse, sont classés comme régimes autoritaires.
Dans ce contexte mondial marqué par un recul des libertés, l’Afrique montre une situation contrastée. Maurice demeure le pays le plus démocratique du continent, tandis que les membres de l’AES continuent de faire face à des défis politiques et institutionnels majeurs.
Avec seulement 6,6 % de la population mondiale vivant sous un régime pleinement démocratique, contre 39,2 % sous des régimes autoritaires, ces données rappellent l’urgence de promouvoir des réformes pour renforcer les institutions et la participation citoyenne dans des régions comme le Sahel.
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