Au Tchad, la situation politique, à l’approche des élections législatives du 29 décembre 2024, est de plus en plus tendue entre le gouvernement et une partie des partis de l’opposition.
En effet, une coalition de quinze partis politiques a décidé de ne pas partir aux élections si leurs revendications n’étaient pas prises en compte (la révision du fichier électoral et un découpage équitable des circonscriptions).
Selon ces partis, les conditions actuelles ne permettent pas d’organiser un scrutin équitable au Tchad. Ils dénoncent un processus qui, à leurs yeux, favorise le maintien au pouvoir des forces pro-gouvernementales.
Ce boycott fait donc écho à des craintes partagées par de nombreux observateurs, selon lesquelles le maintien des élections dans ce cadre pourrait affaiblir davantage la démocratie au Tchad. Les inquiétudes portent sur la légitimité des institutions à venir et sur le risque d’exclusion d’une partie de la population du processus politique.
D’autre part, les partis favorables au pouvoir préparent leurs candidatures avec vigueur.
Quant au parti Les Transformateurs, dirigé par Succès Masra, il se trouve dans une position incertaine, insistant sur la nécessité d’instaurer des conditions plus favorables avant de confirmer sa participation.
La posture de ce parti est scrutée de près, car il pourrait jouer un rôle crucial dans la mobilisation de l’opposition.
Rappelons que le contexte dans lequel se tiennent ces élections reflète une crise de confiance entre les différents acteurs politiques du pays, menaçant d’accentuer les divisions dans un environnement politique déjà tendu.
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