Dernièrement, les réseaux sociaux béninois sont pris d’assaut par des vidéos où certaines commerçantes éplorées se livrent à un véritable défilé de lamentations. En pleurs, elles dénoncent la « brutalité » des autorités qui, selon elles, ferment injustement leurs boutiques. Face à tant de supplications, difficile de rester insensible… du moins, avant de connaître les faits.
Après investigation, il apparaît que derrière ces larmes se cache une autre réalité. Ces commerçantes, qui se présentent comme victimes, sont en réalité dans l’illégalité la plus totale : leurs boutiques ont été fermées non par caprice, mais pour une raison bien plus sérieuse.
Elles vendent des produits périmés, mettant ainsi en danger la santé de leurs clients. Le procureur de Cotonou, soucieux de protéger le consommateur, a donc pris la décision de fermer ces établissements et de lancer une enquête. Les résultats des analyses de laboratoire sont attendus, et ils ne devraient guère être favorables pour ces vendeuses en larmes.
Ces larmes, mesdames, ne trompent plus personne. Si elles espéraient apitoyer la population, c’est raté. Car s’attaquer aux produits de consommation, c’est jouer avec la santé publique, et cela, les Béninois ne peuvent le tolérer. Leur indignation, réelle celle-là, grandit face à cette tentative de manipulation.
Derrière ces vidéos pleurnichardes se cache une triste vérité : la mauvaise foi. Ce spectacle grotesque, relayé à tout-va, ne fait que renforcer l’exigence d’une transparence totale en matière de santé publique. Les consommateurs, eux, ne demandent qu’une chose : des produits sûrs et un commerce éthique.
Comme on dit souvent, “les larmes de crocodile ne noient pas la vérité” et, cette fois encore, la vérité éclatante prend le dessus sur ces tentatives de manipulation.
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