Le 16 juillet marque l’ouverture de la « Table ronde sur le financement de l’action climatique au Bénin » à Cotonou. Cet événement, co-organisé par le FMI et la Banque mondiale, réunit divers acteurs financiers nationaux et internationaux pour discuter des défis et opportunités liés à l’accroissement du financement climatique. Les discussions porteront notamment sur les options de financement disponibles, les priorités nationales en matière de durabilité et les initiatives internationales pouvant soutenir les efforts du Bénin contre le changement climatique.
Le modèle de financement vert du Bénin est devenu une référence en Afrique, principalement en raison de sa situation particulière : bien que ses émissions de gaz à effet de serre soient parmi les plus faibles au monde, le Bénin est fortement vulnérable aux effets du changement climatique. Ce contexte pousse le gouvernement béninois, dirigé par Patrice Talon, à élaborer un modèle de financement vert couvrant tous les secteurs d’activités pour renforcer la résilience du pays.
Ce modèle vise à promouvoir des investissements accrus dans les énergies renouvelables, l’agriculture durable, la sécurité alimentaire, la protection des forêts et le développement de l’économie circulaire. L’objectif est de réduire les émissions de CO2, préserver la biodiversité et utiliser les ressources de manière plus efficiente tout en atténuant le changement climatique. Pour concrétiser ces ambitions, le Bénin, comme de nombreux pays africains, nécessite un soutien financier bilatéral et multilatéral, étant donné que les gouvernements d’Afrique Subsaharienne ne peuvent financer qu’une fraction des coûts liés au changement climatique.
L’approche du Bénin pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains, qui, bien que responsables de moins de 4% des émissions mondiales de carbone, subissent lourdement les conséquences du changement climatique. En s’inspirant de cet exemple, ces pays pourraient développer des modèles de croissance résiliente et obtenir les financements nécessaires pour leurs projets climatiques.
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