Le pape François, de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, s’est éteint ce lundi 21 avril 2025, à l’âge de 88 ans. Premier souverain pontife originaire d’Amérique latine, il aura marqué son époque par son engagement en faveur des plus démunis et des réformes dans l’Église catholique. Désormais, la question de sa succession se pose, avec plusieurs prétendants en lice pour devenir le 267e pape de l’histoire.
Comme le veut la tradition, un conclave se tiendra dans les 15 à 20 jours pour élire le successeur du pape François. Durant cette période, le gouvernement de l’Église est confié au Collège des cardinaux sous la direction du cardinal camerlingue, Kevin Farrell. Seuls les cardinaux âgés de moins de 80 ans participent à ce processus électoral, qui se déroule à huis clos dans la chapelle Sixtine.
Le résultat du vote est annoncé via une fumée blanche, symbole d’un consensus atteint parmi les 120 électeurs présents. Ce rituel séculaire suscite une attention mondiale, d’autant plus que les candidats à la succession incarnent des visions très variées de l’avenir de l’Église.
Un pape africain ou asiatique ?
Parmi les favoris figure le cardinal guinéen Robert Sarah, âgé de 79 ans. Ancien archevêque de Conakry, il représente une figure conservatrice influente, défendant fermement le célibat des prêtres et des positions traditionnelles sur l’immigration et la liturgie. Malgré sa retraite en 2021, son influence en Afrique et au sein de l’Église demeure forte.
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Autre prétendant, le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, 67 ans, se distingue par son approche progressiste. Ancien archevêque de Manille, ce théologien charismatique est perçu comme un « pasteur proche des pauvres », actif sur les réseaux sociaux et en phase avec les réformes amorcées par François.
Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, est également cité. Né en Algérie en 1958, il est réputé pour son engagement sur les questions migratoires et son alignement avec les idéaux du pape défunt. Sa proximité avec François, notamment lors de la visite papale à Marseille en 2023, renforce sa candidature.
Le poids des Italiens
Trois cardinaux italiens figurent parmi les papabili. Il s’agit de Pietro Parolin, 70 ans, actuel secrétaire d’État du Vatican, souvent perçu comme le « numéro 2 » du Saint-Siège. De Matteo Zuppi, 69 ans, archevêque de Bologne, connu pour ses initiatives en faveur des migrants et des personnes LGBTQ+ et de Pierbattista Pizzaballa, 59 ans, patriarche latin de Jérusalem, reconnu pour son expertise sur le Moyen-Orient, bien que son âge puisse jouer contre lui.
Le choix du nouveau pape sera déterminant pour l’avenir de l’Église catholique. Les enjeux sont nombreux : modernisation des institutions, gestion des crises, et maintien de l’équilibre entre tradition et ouverture. Qu’il soit africain, asiatique ou européen, le futur souverain pontife devra relever ces défis tout en unissant les fidèles autour d’une vision commune.
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