L’Autorité de régulation du secteur de la santé (ARS) a tenu, ce jeudi 19 décembre 2024, une session de reddition de comptes à Cotonou, pour évaluer la mise en œuvre du dispositif de sécurité des patients dans les établissements de santé du Bénin.
Lancé en mars 2024, ce programme vise à améliorer la prise en charge des patients dans les établissements sanitaires tout en garantissant des soins sûrs et de qualité.
Cette rencontre étalée sur deux jours, a réuni les principaux acteurs du secteur de la santé. Ces derniers auront au cours des travaux, à faired’une part, le point sur les avancées enregistrées, et d’autre part, d’identifier les défis persistants et de définir les priorités pour l’avenir.
« Cette initiative incarne notre engagement pour une santé sûre et de qualité », a déclaré Enagnon Pétas Akogbeto, directeur de cabinet du ministère de la Santé.
Le dispositif repose sur un ensemble de normes et de bonnes pratiques conçues pour minimiser les risques lors des soins. Le représentant des partenaires techniques et financiers, John Bernon, a salué cette initiative et réaffirmé son soutien à l’initiative.
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« Ces réformes traduisent une volonté forte de garantir des soins équitables et performants, tout en s’inscrivant dans la dynamique de la couverture sanitaire universelle et des Objectifs de développement durable », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président de l’ARS, Dr Lucien Dossou-Gbete, a indiqué qu’une mission nationale menée entre le 30 septembre et le 9 novembre 2024 a permis d’évaluer l’implantation du dispositif dans 75 établissements de santé à travers les 12 départements du pays.
Cependant, malgré ce résultat reluisant, des efforts restent à fournir pour la couverture intégrale du territoire national.
« Nous l’avons tous fait ensemble dans les 75 établissements de santé visités ; le bilan, bien que non reluisant, n’est sans conteste pas un échec ! Il n’en porte même aucun indice.
Oui ! Pour en être persuadé, il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder la mobilisation des uns et des autres autour du projet, le désir de mieux comprendre le concept, les sollicitations pour des sessions de formation au dispositif et la quasi-absence d’acteurs opérationnels misonéistes », a-t-il déclaré.
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