Le 17 avril, Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, a vivement critiqué le projet européen qui porte sur le déployement d’une force de maintien de la paix en Ukraine après la guerre.
Sur les réseaux sociaux, il a qualifié cette initiative de « coalition des volontaires » et attaqué les dirigeants occidentaux avec des propos controversés tout en dénonçant une supposée insouciance face au coût humain de cette mission.
Ce projet, porté par des États européens tels que le Royaume-Uni et la France, envisage une force multinationale composée de 10 000 à 30 000 soldats.
Cette coalition n’interviendrait qu’après un cessez-le-feu et la signature d’un accord de paix, et se concentrerait sur la sécurité des infrastructures, la défense aérienne et maritime, ainsi que sur le renforcement de l’armée ukrainienne.
LIRE AUSSI : Guerre en Ukraine : Donald Trump à bout de patience, il envisage de…
Malgré les critiques de Moscou, l’Ukraine, en tant qu’État souverain, peut solliciter un tel déploiement.
Emmanuel Macron a réitéré ce principe, tandis que le ministre britannique de la Défense, John Healey, a expliqué que cette mission ne viserait pas à séparer les forces sur le terrain, mais à dissuader de futures agressions russes.
Dmitri Medvedev, qui s’est éloigné de son image passée de modernisateur libéral pour adopter une rhétorique dure contre l’Occident, reflète l’approche actuelle du Kremlin.
Selon des analystes, ces déclarations montrent à quel point Moscou perçoit ces initiatives comme une menace stratégique.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.