La question de l’éligibilité de Patrice Talon pour un autre mandat en 2026 reste non résolue sur le plan constitutionnel. Saisie de trois recours liés à cette problématique, la Cour constitutionnelle du Bénin a rendu sa décision jeudi 13 février 2025, en déclarant les requêtes irrecevables.
Ces recours, déposés par Nourou Dine Moussa Mohamed, Joseph Dégbey et Bertin Koovi, portaient sur une clarification de l’impact de la révision constitutionnelle de 2019.
Cette réforme qui a introduit des changements notables tels que la création d’un poste de vice-président et des ajustements électoraux, a suscité des interrogations quant à la possible instauration d’une nouvelle République.
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Ainsi, Nourou Dine Moussa Mohamed et Joseph Dégbey demandaient à la Cour d’examiner les propos de Bertin Koovi, qui affirme que cette révision équivaut à un changement de Constitution.
En effet, selon Bertin Koovi, cette évolution invaliderait la prise en compte du premier mandat de Patrice Talon (2016-2021) dans la nouvelle configuration juridique, ouvrant ainsi la voie à une rééligibilité en 2026.
Cependant, la Cour a estimé que ces recours constituaient des demandes d’avis, non recevables au titre de ses prérogatives. Elle a rappelé que sa mission se limite à statuer sur des violations des droits ou sur l’inconstitutionnalité des lois.
L’absence de réponse définitive maintient un climat d’incertitude politique, tandis que les partisans de Patrice Talon continuent de défendre sa candidature potentielle.
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