Depuis deux mois, les enseignants des camps de Tindouf, affiliés au Polisario, protestent contre le non-paiement de leurs salaires, une grève qui reste ignorée par les médias proches du Front.
Seules quelques voix dissidentes, comme celle de Said Zarwal, installé en Suède, dénoncent cette situation.
Et pour cause, pendant que ces enseignants réclament justice, le Polisario organise des congrès coûteux, comme celui de l’« Union des travailleurs sahraouis », qui a réunit des délégations étrangères.
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Une chose mal vue par certaines sources internes au Polisario. En effet, cette contradiction aggrave la colère des grévistes, également membres de cette organisation.
En effet, la crise a éclaté fin mars, après l’incapacité du Polisario à payer les fonctionnaires de l’éducation. Une lettre d’excuses signée par Khatri Adouh, alors ministre en charge de l’Education, évoquait des « contraintes fondamentales ».
Toutefois, Brahim Ghali, chef du Front, a rapidement démis Khatri Adouh de ses fonctions et a nommé Abdelkader Taleb Omar pour le remplacer.
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