Plusieurs de ses ministres sont également emprisonnés pour des motifs qualifiés de politiques, malgré une décision de remise en liberté provisoire pour quatre d’entre eux, restée inappliquée.
Le rapport accuse la Direction générale des renseignements extérieurs (DGDSE) d’intensifier son rôle dans les placements en détention et les interrogatoires. Amnesty critique également un fichier controversé regroupant les personnes soupçonnées de terrorisme ou d’atteinte aux intérêts de la nation. Ce texte, jugé trop vague, a déjà conduit à la déchéance provisoire de la nationalité d’une vingtaine de personnes.
Face à ces dérives, Amnesty International appelle à une réforme urgente des pratiques sécuritaires et judiciaires, ainsi qu’au respect des libertés fondamentales. Le Niger est invité à garantir un environnement démocratique et inclusif pour sa population, alors que les tensions politiques et sociales continuent de s’intensifier.
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