En Mauritanie, un incident de violence a éclaté lorsqu’un groupe de migrants récemment expulsés a attaqué un poste de police à coups de pierres avant de mettre le feu à la structure.
Cet affrontement a eu lieu après leur refoulement, suite à leur tentative de franchir la frontière avec le Mali, dans le cadre d’une vaste opération d’expulsion menée par les autorités mauritaniennes.
Pour l’heurs, les autorités n’ont pas précisé le nombre exact de migrants impliqués dans cet incident. Toutefois, des vidéos non authentifiées, circulant sur les réseaux sociaux, montrent des scènes tendues entre les migrants et les forces de l’ordre, lesquelles ont eu recours à des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.
Cette violente confrontation intervient alors que la Mauritanie intensifie sa lutte contre l’immigration illégale, un phénomène croissant dans la région. En effet, le pays est l’un des escales prisées pour de nombreux migrants qui cherchent à rejoindre l’Europe en empruntant la route maritime.
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Depuis plusieurs jours, les autorités procèdent à un grand nombre d’arrestations et de refoulements, une opération critiquée par plusieurs ONG et groupes de défense des droits humains.
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement, Houssein Ould Meddou, a justifié les expulsions en les qualifiant de « travail de routine des services de sécurité ».
Il a précisé que les migrants étaient renvoyés vers les postes frontières par lesquels ils étaient entrés. « La semaine dernière, nous avons démantelé quatre réseaux de trafic de migrants issus de cinq nationalités différentes », a déclaré Meddou.
Cependant, des activistes, tels que Kory Sneïba de l’association SOS Esclaves, ont exprimé leur inquiétude face aux conditions inhumaines de ces expulsions. Kory Sneïba a, en se basant sur le risque de frustrations et de tensions accrues, appelé à un traitement respectueux de la dignité des migrants.
L’incident a également conduit à des manifestations à Bamako, où des associations maliennes ont exprimé leur solidarité envers les migrants maliens refoulés, demandant la fin de ces pratiques.
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