L’insécurité continue de s’aggraver au Mali. Jeudi 27 février 2025, un convoi officiel transportant le ministre de l’Assainissement a été ciblé par une attaque terroriste sur l’axe Kati-Soribougou, à proximité de Bamako.
L’assaut, survenu au petit matin, a fait deux morts et dix blessés, dont des membres de la délégation. Deux véhicules ont été sévèrement touchés. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué cette opération.
Dans un communiqué diffusé peu après, le GSIM a déclaré avoir utilisé un engin explosif pour frapper les forces armées escortant le convoi.
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Cet acte intervient dans un contexte de multiplication des attaques contre les responsables publics. Début février, un incident similaire avait visé le ministre de l’Enseignement supérieur près de Niéna.
La zone de Kati, proche de la capitale, illustre l’étendue croissante des attaques. Cette région stratégique, auparavant relativement sûre, devient une cible récurrente. Depuis 2012, le Mali fait face à une insécurité persistante, avec des attentats spectaculaires tels que ceux de La Terrasse et du Radisson Blu en 2015, ou encore l’assaut contre la base militaire de Kati en 2022.
Face à ces défis, les forces maliennes (FAMa) doivent redoubler d’efforts pour protéger les institutions et assurer la sécurité des axes routiers essentiels. Cette dernière attaque met en évidence l’urgence d’une réponse adaptée pour contenir une situation sécuritaire en constante dégradation.
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