Au Mali, 2 000 anciens combattants seront intégrés au sein des forces armées maliennes en tant que soldats de deuxième classe. Cette initiative a été prise par le gouvernement dans le cadre du processus Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), dont l’objectif est de stabiliser le pays et renforcer la cohésion nationale.
Les principaux bénéficiaires de cette mesure sont les membres du Gatia, dirigé par le général El Hadj Ag Gamou, et ceux du MSA, sous la direction de Moussa Ag Acharatoumane. Ces deux groupes, actifs dans les régions de Kidal, Ménaka et Gao, combattent déjà aux côtés de l’armée malienne et de ses alliés russes de Wagner.
D’autres groupes armés, tels que le MAA CPA et les chasseurs traditionnels Dan Na Ambassagou, participent également au programme.
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Outre cette intégration militaire, 1 000 anciens combattants bénéficieront d’une réinsertion socio-économique dans la vie civile. Ces mesures, initialement prévues pour 2024, n’ont pas encore de calendrier précis, bien que l’urgence soit soulignée par les parties impliquées.
Toutefois, Moussa Ag Acharatoumane a salué ces avancées, à cause de l’importance des avantages liés au statut, au salaire et à la reconnaissance pour ses hommes.
Cependant, ce processus de réconciliation exclut le Front de libération de l’Azawad (FLA), un regroupement de groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015. Ces derniers, désormais considérés comme terroristes par le régime malien de transition, ont repris les armes, ravivant leurs revendications indépendantistes.
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