Le Rwanda a annoncé la suspension de son programme d’aide bilatérale avec la Belgique. Ce revirement dans les relations bilatérales découle directement des propos du ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot.
Celui-ci avait laissé entendre que la Belgique pourrait cesser sa coopération avec Kigali en raison des accusations d’implication du Rwanda dans le conflit à l’Est de la RDC. Ces déclarations ont été suivies d’un appel à l’Union européenne, lors de la Conférence sur la sécurité à Munich, pour la prise des mesures plus strictes à l’encontre du Rwanda.
Pendant ce temps, la situation à Bukavu, sous contrôle des rebelles, reste préoccupante. L’activité économique est presque inexistante, les institutions publiques sont hors service et les structures médicales peinent à fonctionner. Le Comité international de la Croix-Rouge est l’un des rares acteurs à intervenir dans ce contexte difficile.
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À Bukavu, la situation reste alarmante. Sous contrôle des rebelles du M23, la ville est paralysée : les commerces sont fermés, les services administratifs sont inactifs et les structures médicales fonctionnent avec difficulté. Le Comité international de la Croix-Rouge continue d’apporter une aide essentielle dans ce climat tendu.
Par ailleurs, l’AFC/M23 a diffusé un communiqué exhortant les Congolais à se mobiliser contre ce qu’elle qualifie de mauvaise gouvernance et de corruption endémique. Le Rwanda, quant à lui, nie tout soutien aux rebelles et affirme que ses priorités se concentrent sur la sécurité intérieure et la lutte contre les divisions ethniques.
Toutefois, Kigali appelle la communauté internationale à soutenir les efforts de médiation menés par l’Union africaine, la Communauté d’Afrique de l’Est et la SADC afin de favoriser la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs.
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