La République démocratique du Congo (RDC) fait face à une nouvelle menace. Alors que les efforts diplomatiques peinent à résoudre la crise qui oppose Kinshasa au Rwanda au sujet du groupe rebelle M23, une nouvelle menace plane sur Bunia, une ville située dans l’est du pays.
En effet, le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais Yoweri Museveni et chef des forces de défense ougandaises (UPDF), a déclaré sur X (anciennement Twitter) qu’il lancerait une offensive sur Bunia dans un délai de 24 heures si « toutes les forces » présentes sur place ne déposaient pas leurs armes.
Et pour cause, le général ougandais accuse les milices congolaises d’avoir attaqué des membres de l’ethnie Bahima, dont il ne se revendique défenseur. « Mon peuple, les Bahima, est attaqué », a-t-il affirmé, tout en publiant des vidéos graphiques de massacres présumés, sans fournir de preuves vérifiables.
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A l’en croire, il a reçu l’aval de son père, le président Museveni, pour lancer l’offensive si ses conditions ne sont pas respectées. « Bunia sera bientôt aux mains de l’UPDF », a-t-il martelé.
Cette nouvelle menace contre Bunia en rajoute à une situation déjà tendu dans l’est de la RDC, théâtre d’affrontements entre l’armée congolaise, des groupes armés, et des rebelles du M23.
Rappelons qu’en janvier 2025, les combats à Goma, dans le Nord-Kivu, ont déplacé plus de 480 000 personnes, aggravant une crise humanitaire qui affecte plus de 5,6 millions de Congolais.
Les accusations de soutien du Rwanda au M23 ont compliqué les relations régionales, et la nouvelle menace ougandaise risque de transformer la crise en une guerre régionale ouverte.
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