Le Ghana abrite, en prélude au 50e anniversaire de la CEDEAO prévu le 28 mai prochain, un conseil extraordinaire des ministres de l’institution.
Au centre des discussions figuraient les modalités de retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’Autorité des États Sahéliens (AES), officialisé en janvier dernier.
Pour Omar Alieu Touray, président de la commission de la CEDEAO, cette séparation doit être ordonnée.
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« Nous sommes réunis pour examiner les modalités de séparation et le plan de contingence élaboré », a-t-il déclaré. Ce plan inclut des aspects juridiques, notamment les implications pour le personnel de l’AES.
Durant deux jours, les ministres examinent les impacts de ce retrait dans un contexte de crises sécuritaires récurrentes au Sahel et de défis politiques dans la région.
Yusuf Maitana Tuggar, président du conseil des ministres, a déploré cette rupture en ces termes : « Il est malheureux que nous devions débattre du retrait de membres de cette communauté fraternelle ».
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