Au Gabon, Ali Bongo, déchu du pouvoir le 30 août 2023 à la suite d’un coup d’État, a pris une décision inattendue.
Libéré après 17 mois sous la surveillance constante de la garde républicaine, l’ex-président refuse de quitter le pays tant que son épouse Sylvia et leur fils Noureddin, toujours emprisonnés, ne sont pas libérés.
Malgré son autorisation à se faire soigner à l’étranger, Ali Bongo a choisi de rester dans sa résidence privée du quartier huppé de la Sablière, à Libreville. Selon son avocat, cette décision vise à protester contre le traitement réservé à ses proches.
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Sylvia et Noureddin Bongo, décrits comme gravement malades, n’auraient pas accès aux soins médicaux nécessaires. Un récent rapport médical accablant a confirmé la gravité de leur état de santé.
Face à cette situation, Ali Bongo a entamé une grève de la faim pour interpeller les autorités sur le sort de sa famille. Ce geste, qui témoigne de sa détermination, est vu comme un cri de détresse envers les militaires au pouvoir depuis son éviction.
Reste à savoir si cette initiative suscitera une réaction des dirigeants actuels, dans un contexte où le régime militaire cherche à affirmer son autorité tout en étant sous le regard attentif de la communauté internationale.
Les prochains jours pourraient être décisifs pour l’avenir de l’ancien président et de sa famille.
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