Après le Niger et le Burkina Faso, le Mali a officiellement annoncé son retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Dans un communiqué, le ministère malien des Affaires étrangères a critiqué l’OIF pour son absence de soutien durant la transition amorcée en août 2020, l’accusant de « sanctions sélectives » et de « mépris » envers la souveraineté du pays.
« Le Mali ne peut demeurer membre d’une organisation aux agissements incompatibles avec les principes constitutionnels qui guident l’action publique », précise le document officiel.
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Ce retrait s’appuie sur l’article 10 de la Charte de la Francophonie, qui autorise un membre à quitter l’organisation avec un préavis de six mois. Le retrait malien, tout comme celui des deux autres États sahéliens, prendra effet lors du prochain Sommet de l’OIF.
Le départ simultané du Mali, du Niger et du Burkina Faso reflète une démarche coordonnée des membres de l’AES, qui entendent dénoncer une ingérence jugée excessive de la part de certaines organisations internationales.
Dirigé par le général Assimi Goïta, le Mali considère que cette décision incarne une affirmation de son indépendance face aux critiques de l’OIF.
Cependant, les conséquences diplomatiques et économiques de ce retrait restent incertaines, d’autant que les trois pays de l’AES continuent, pour l’heure, de figurer parmi les membres de l’organisation jusqu’à la validation officielle des départs.
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