En France, face à la vacance du poste de Premier ministre après la censure de Michel Barnier, Ségolène Royal n’a pas tardé à se positionner. L’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007 a affirmé sa disponibilité pour diriger le gouvernement, en envoyant un message clair au président Emmanuel Macron.
« Oui, je suis disponible et je l’ai écrit au Président », a déclaré l’ex-ministre sur le réseau social X, anciennement Twitter. Une démarche qu’elle justifie par la nécessité d’offrir une alternative crédible et expérimentée, issue de la gauche.
« Pour que nul ne dise, si un Premier ministre d’un parti désavoué aux élections est à nouveau censuré, que c’est par manque de candidate venue de la gauche, expérimentée et rassembleuse. Et je le dois à toutes les femmes et petites filles », a-t-elle ajouté.
Ségolène Royal n’a pas mâché ses mots à l’encontre des noms évoqués pour succéder à Michel Barnier, comme Sébastien Lecornu ou François Baroin. Invitée sur BFMTV, elle a qualifié ces propositions d’« extravagantes », avertissant qu’un mauvais choix pourrait conduire à une nouvelle motion de censure.
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« Si une deuxième erreur est commise en nommant un Premier ministre issu d’un parti qui a perdu les élections, cela conduira à une deuxième motion de censure. Non seulement cela aggraverait la crise économique et sociale, mais cela fragiliserait également le président de la République », a-t-elle prévenu.
Pour Ségolène Royal, la solution passe par la nomination d’un chef de gouvernement capable de constituer un « gouvernement élargi », qui réflète le front républicain.
La pression est maintenant forte sur Emmanuel Macron, dont l’entourage indique une volonté d’agir rapidement. Selon des sources proches du président citées par Le Parisien, la nomination pourrait intervenir dès ce jeudi 5 décembre 2024, avec l’espoir qu’elle soit actée avant les cérémonies de réouverture de Notre-Dame ce week-end.
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