Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, est devenu ce vendredi 7 février 2025, le premier ex-chef d’État à porter un bracelet électronique.
Cette mesure marque l’exécution de sa peine d’un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes aussi appelée affaire « Bismuth ». La décision fait suite au rejet de son pourvoi en cassation en décembre dernier, rendant sa condamnation définitive.
Le bracelet a été posé à son domicile par un agent de surveillance électronique de l’administration pénitentiaire. Désormais, Nicolas Sarkozy doit respecter un régime strict : il ne peut quitter son domicile qu’entre 8 heures et 20 heures, sauf les lundis, mercredis et jeudis où un couvre-feu exceptionnel est fixé à 21h30 en raison de son procès en cours.
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Ce dernier concerne des soupçons de financement libyen pour sa campagne présidentielle de 2007, dont les audiences se déroulent jusqu’au 10 avril 2025.
L’avocate de Nicolas Sarkozy, Jacqueline Laffont, a refusé tout commentaire sur cette procédure. Son entourage est également resté discret. Toutefois, conformément à la loi, l’ex-président, qui a fêté ses 70 ans le 28 janvier dernier, peut demander une libération conditionnelle immédiate sous réserve de remplir certaines conditions.
Pour rappel, l’affaire « Bismuth » remonte à 2014. Nicolas Sarkozy avait été reconnu coupable, aux côtés de son avocat Thierry Herzog, d’un « pacte de corruption » avec Gilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation.
L’objectif était d’obtenir des informations confidentielles et d’influencer une procédure en échange d’un poste prestigieux à Monaco pour Gilbert Azibert.
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