Avec un casting marqué par le retour de figures politiques expérimentées, le Premier ministre François Bayrou, entend renforcer son autorité face à Emmanuel Macron.
En effet, parmi les nominations, on note la présence de grandes figures que sont : Élisabeth Borne à l’Éducation, Gérald Darmanin à la Justice et Manuel Valls, chargé des Outre-mer.
Il s’agit d’une composition qui mise sur le poids politique de ces personnalités pour répondre à une opinion publique inquiète depuis la dissolution de l’Assemblée nationale orchestrée par le chef de l’État.
Cependant, ce choix soulève des interrogations. Si l’expérience est mise en avant, certains critiques dénoncent un gouvernement composé de « revenants », incarnant davantage un retour au passé qu’un élan de renouveau.
Et pour cause, l’arrivée de Manuel Valls confirme ce paradoxe, tout comme celle d’un novice à Bercy, qui contraste avec le reste de l’équipe.
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Sur le plan politique, le Premier ministre s’efforce de s’affirmer face à un président avec lequel les tensions semblent palpables. Ces deux alliés de longue date partagent une forte personnalité et des ambitions divergentes, ce qui laisse présager des frictions potentielles.
Mais la vraie épreuve pour ce gouvernement sera sa capacité à tenir face aux oppositions. En ne tendant pas la main à la gauche, François Bayrou prend le risque de voir son gouvernement fragilisé dès les premiers mois.
En dépit de ces défis, François Bayrou semble déterminé à prendre les rênes de la politique française dans un climat déjà tendu. Reste à voir si ce pari sur l’expérience suffira à restaurer la stabilité.
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