Ce samedi, près de 91.000 personnes ont manifesté à travers la France contre le racisme et l’extrême droite, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
Ces rassemblements, parfois mêlés à des soutiens à Gaza, ont pris une résonance particulière cette année, amplifiés par la controverse autour d’une affiche LFI jugée antisémite représentant Cyril Hanouna.
À Paris, environ 20.000 personnes ont défilé, selon une estimation initiale de la police, faisant de la capitale l’épicentre de cette mobilisation. Quelques tensions ont éclaté en fin de cortège à Nation.
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À Marseille, la police a recensé 3.300 manifestants, tandis que la CGT avance le chiffre de 10.000. Parmi les slogans, certains dénonçaient « l’islamophobie d’État » ou affichaient des messages tels que « Tesla is the new swastika » et « plus d’amour, moins de Zemmour ».
Ces manifestations coïncidaient avec la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, observée chaque 21 mars sous l’égide de l’ONU.
Partout en France, de Saint-Lô à Sète, des syndicats et associations, locaux comme nationaux, ont appelé à se rassembler.
Cette journée de mobilisation témoigne d’un large engagement contre les discriminations et les dérives idéologiques, dans un contexte social et politique marqué par des débats houleux.
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