Aux États-Unis, une purge sans précédent secoue le FBI, principalement les agents ayant enquêté sur Donald Trump. En effet, plusieurs membres de l’agence fédérale sont désormais la cible de menaces de licenciement.
Selon les médias américains, des hauts responsables, dont certains ayant enquêté sur l’assaut du Capitole, auraient reçu un ultimatum : démissionner, prendre leur retraite ou être limogés.
CNN rapporte qu’au moins six chefs de bureau du FBI sont concernés, tandis que le Washington Post évoque des centaines de cibles potentielles.
Toutefois, Kash Patel, candidat désigné par Trump pour diriger le FBI, a nié toute intention de vengeance lors de son audition au Sénat le 30 janvier.
Précisons que ces actions ont démarré au ministère de la Justice qui a également renvoyé des procureurs fédéraux et des fonctionnaires liés aux poursuites contre Donald Trump.
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C’est dans le cadre de cette purge que le procureur spécial Jack Smith, ayant instruit des affaires pénales contre Trump, a ainsi démissionné récemment.
Ces actions inquiètent le camp démocrate, qui dénonce une tentative de Donald Trump de remodeler les institutions judiciaires à son avantage.
« Des laquais non-élus de Trump mènent une vengeance politique généralisée contre les représentants de carrière des forces de l’ordre de notre pays », a déclaré le sénateur démocrate Dick Durbin.
Par ailleurs, il dénonce « un coup dur majeur pour l’intégrité et l’efficacité du FBI et du ministère de la Justice ». « Il s’agit d’une attaque éhontée contre l’État de droit qui porte également gravement atteinte à notre sécurité nationale et à la sécurité publique », a ajouté l’élu, qui siège à la commission de la justice du Sénat.
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