Ancien gendarme ivoirien, Koukougnon Christ Yvon, connu sous le nom de Johnny Patcheko, s’est imposé comme l’un des premiers cyberactivistes influents de Côte d’Ivoire.
Par ses prises de position tranchées et ses retournements politiques spectaculaires, il s’est imposé comme une personnalité aussi influente que controversée dans le paysage sociopolitique ivoirien.
En effet, l’homme s’est fait connaître en 2011, en pleine période post-crise marquée par l’exil des cadres du Front Populaire Ivoirien (FPI) après la chute de Laurent Gbagbo.
Ainsi, depuis son refuge en Finlande, il lance des critiques acerbes contre le régime d’Alassane Ouattara, devenant rapidement un porte-voix des opposants au pouvoir.
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Son discours incisif et son statut de réfugié politique lui confèrent une certaine impunité qui ont renforcé son influence sur les réseaux sociaux.
Toutefois, Johnny Patcheko n’a jamais été un simple militant loyal. En 2019, il opère un virage surprenant en rejoignant le camp présidentiel du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix), avant de subir un cuisant revers lors de sa candidature aux élections locales.
Ce rapprochement stratégique, pourtant accueilli avec enthousiasme par le régime, se solde par une rupture brutale. Accusant des membres du pouvoir de comploter contre lui, Patcheko reprend son rôle d’activiste, et multiplie les attaques et révélations compromettantes contre ses anciens alliés.
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