En Corée du Sud, le président Yoon Suk Yeol a été arrêté par la police au matin de ce mercredi 15 janvier 2025. Selon les informations, les enquêteurs sont venus l’arrêter non pas sans résistance à sa résidence officielle.
Son arrestation intervient après une tentative manquée il y a quelques jours. Les autorités, accompagnées de la police et des enquêteurs du CIO, ont lancé leur deuxième tentative d’arrestation aux premières heures de la journée.
D’après l’agence de presse Yonhap, les enquêteurs ont utilisé des échelles pour franchir les murs de la résidence présidentielle et ont affronté des barricades supplémentaires mises en place pour empêcher leur passage.
La situation a rapidement dégénéré, entraînant des coups de poing échangés entre les forces de l’ordre et des partisans de Yoon Suk Yeol, qui avaient massivement afflué pour défendre leur leader.
Les forces de l’ordre ont finalement pénétré dans le complexe présidentiel après avoir contourné une première barricade, composée de bus et d’autres obstacles. Ce siège a duré plusieurs heures.
LIRE AUSSI : Jérôme Carlos : un an après, un modèle inoubliable
Des images télévisées ont montré des dizaines d’officiers du CIO et de la police remontant les routes menant à la résidence présidentielle, échelles en main, tout en affrontant la foule hostile qui bloquait leur passage.
En réponse, le CIO et la police ont commencé à disperser la foule, tandis que la situation devenait de plus en plus tendue. Le Service de sécurité présidentiel (PSS), chargé de protéger Yoon Suk Yeol, a également fait preuve d’une résistance farouche, comme lors de la première tentative d’arrestation le 3 janvier 2025.
Pour rappel, le président déchu est accusé de rébellion pour avoir brièvement imposé la loi martiale le 3 décembre 2024, une mesure qu’il avait justifiée par des raisons de sécurité nationale, notamment la menace supposée des forces nord-coréennes.
Son arrestation a été motivée par sa non-présentation à la première audience expéditive lors du procès en destitution débuté officiellement ce mardi 14 janvier 2025.
Le procès se poursuit cette semaine, avec une deuxième audience prévue jeudi. La Cour constitutionnelle a jusqu’à la mi-juin pour rendre sa décision concernant l’avenir du président suspendu. Selon l’issue de ce procès, Yoon Suk Yeol pourrait soit être définitivement destitué, soit rétabli dans ses fonctions.
Views: 10