Au Cameroun, un fait étrange s’est produit lors de la tournée de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence dans l’Extrême-Nord du pays.
Alors qu’il était en visite avec les ministres Paul Atanga Nji et Mounouna Foutsou pour inspecter des projets clés liés à la sécurité alimentaire et au développement touristique, il a été bloqué à l’étape de Kousseri, chef-lieu du Logone et Chari, par des habitants mécontents.
Selon les informations, il s’apprêtait à rejoindre son hélicoptère pour Maroua, quand une foule composée de citoyens et d’élus locaux s’est opposée à son départ.
Sur des vidéos relayées en ligne, des maires ceints de leurs écharpes tricolores et des militants du RDPC vêtus des tenues du parti exprimaient des critiques envers Ferdinand Ngoh Ngoh.
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Les griefs portaient sur son refus présumé d’écouter les doléances des représentants locaux, certains dénonçant une posture jugée arrogante.
Le climat s’est aggravé avec le rassemblement de jeunes autour de la préfecture, transformée en un point de revendications. Les accès à l’hélicoptère ont été bloqués, forçant l’intervention des autorités locales.
Des échanges intenses ont eu lieu entre le gouverneur de la région et les manifestants, décidés à obtenir un dialogue direct avec l’émissaire présidentiel.
Face à cette impasse, Ferdinand Ngoh Ngoh a finalement organisé des audiences improvisées, prolongeant son séjour jusqu’au lendemain. Les discussions ont permis d’apaiser partiellement la situation, et ce n’est qu’après une nuit sur place que la délégation a quitté la ville pour regagner Yaoundé le dimanche 16 février.
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