Au Bénin, la question de l’éligibilité du président Patrice Talon en 2026 polarise le débat politique depuis quelques semaines. Sur la question, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Orden Alladatin, a mis fin au débat.
Selon lui, la Constitution est claire : « nul ne peut exercer plus de deux mandats dans sa vie ». Cette déclaration a été faite lors d’une interview sur RFI, à l’occasion des 35 ans de la Conférence nationale des forces vives de la nation.
Pour Orden Alladatin, les discussions sur une possible nouvelle candidature de l’actuel président n’ont plus lieu d’être. Il a rappelé que cette disposition constitutionnelle, votée en 2019 par un Parlement acquis à Patrice Talon, demeure en vigueur.
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Pourtant certains soutiens du président avancent que la révision constitutionnelle de 2019, pourrait permettre au président Patrice Talon de se représenter. Cependant, cette interprétation est rejetée par le député, qui estime que les règles adoptées sont sans équivoque.
Patrice Talon, élu une première fois en 2016 et réélu en 2021, achèvera son mandat en mai 2026. En 2016, il s’était engagé à instaurer un mandat unique, un projet qui n’a pas abouti. Il avait alors décidé de briguer un second mandat, provoquant une méfiance chez certains citoyens.
Le débat, pourtant clos d’un point de vue légal, continue d’alimenter des discussions au sein de l’opinion publique.
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