Patrice Talon, président de la République du Bénin depuis 2016, a confirmé qu’il quittera ses fonctions à l’issue de son second mandat.
Lors d’un entretien accordé à Jeune Afrique, il a réaffirmé son respect des dispositions constitutionnelles, dissipant ainsi les rumeurs sur une éventuelle prolongation de son pouvoir. « Je partirai dans un peu plus d’un an, après l’élection de mon successeur », a-t-il assuré.
Cette déclaration survient dans un contexte où plusieurs chefs d’État africains prolongent leur mandat au-delà des limites initiales, souvent au détriment des principes démocratiques.
Le président béninois, en revanche, se distingue et met en avant la nécessité de préserver la stabilité institutionnelle et le respect des échéances constitutionnelles. « le Bénin mérite une transition sereine et respectueuse des institutions », a-t-il rappelé.
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En annonçant sa décision de se retirer, Patrice Talon ouvre la voie à une transition politique qui sera observée de près. Ce départ pourrait également renforcer la crédibilité du Bénin en tant que modèle d’alternance démocratique en Afrique de l’Ouest, une région souvent marquée par des crises politiques.
Pour rappel, le président béninois a marqué son passage à la tête du pays par une série de réformes économiques et politiques, parfois controversées, mais toujours au cœur de son programme de gouvernance.
Son mandat a également été ponctué par des tensions avec l’opposition, notamment lors des élections législatives de 2019, qui avaient été critiquées pour leur manque d’inclusivité.
Alors que le processus de sa succession se prépare, les regards se tournent désormais vers les potentiels candidats qui ambitionneront de poursuivre ou de réorienter l’héritage laissé par Patrice Talon.
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