Le procès des accusés dans l’affaire du complot présumé contre l’autorité de l’État a repris ce mardi 28 janvier 2025, après une brève suspension, due à l’absence des avocats de la défense pour Olivier Boko et Oswald Homeky.
Cette absence remarquée n’a pas empêché la présidente de la cour, alignée sur la position du procureur spécial, à poursuivre les débats, malgré les circonstances. Ainsi, les témoins clés de cette affaire ont été appelés à la barre pour livrer leurs dépositions.
Le premier, un commissaire de la brigade criminelle, a exposé les résultats de ses enquêtes préliminaires. Selon lui, les éléments rassemblés lors des investigations confirment les accusations portées contre les prévenus.
Ces derniers seraient impliqués dans un complot dont l’objectif est de renverser les institutions de l’État, une accusation qui pèse lourd dans un contexte politique déjà tendu.
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Le témoignage le plus boyulversant de la journée est venu du colonel Dieudonné Tévoédjrè, chef de la Garde républicaine. Avec calme, mais gravité, il a révélé que l’ancien ministre Oswald Homéky l’avait approché pour la première fois le 30 juillet 2024 afin de lui parler d’un projet de coup d’État.
« Le 30 juillet, c’est la première fois qu’il [Homéky] m’a parlé du coup d’État », a-t-il déclaré, captant l’attention de toute la salle.
Le colonel a ensuite précisé que la date initiale de l’opération était fixée au 30 septembre 2024. Cependant, des changements auraient été apportés au calendrier, avançant la tentative au 2 septembre.
Le colonel Dieudonné Tévoédjrè Tévoédjrè a également ajouté qu’une autre révision avait ramené la date au 27 septembre à cause d’une planification minutieuse, mais hésitante des conspirateurs présumés.
Les prochaines dépositions promettent de livrer d’autres secrets de cette affaire.
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