Dans le cadre d’un accord avec le Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID) signé par le Ministre d’Etat Romuald Wadagni, Ministre de l’économie et des finances , le Bénin se lance dans l’extension du Projet d’Appui au Développement du Maraîchage (PADMAR), financé à hauteur de 15,6 milliards de FCFA.
Ce projet, qui s’étendra à 27 nouvelles communes : Karimama, Malanville, Banikoara, Kandi, Péhunco, Parakou, Tchaourou, N’Dali, Nikki, Pèrèrè, Ouaké, Djougou, Ouèssè, Bantè, Glazoué, Dassa, Aplahoué, Toviklin, Bopa, Houéyogbé, Bohicon, Agbangnizoun, Toffo, Allada, Kpomassè, Sô-Ava et Akpro-Missérété, vise à accroître les revenus des exploitants maraîchers et à améliorer la sécurité alimentaire dans des zones stratégiques du pays.
Un impact dans des communes à fort potentiel agricole
Les nouvelles communes bénéficiaires incluent des localités aux terres agricoles riches comme Karimama et Malanville, où l’expansion du maraîchage peut significativement augmenter la production alimentaire. Des régions comme Banikoara et Kandi, où l’agriculture est une source majeure de subsistance, pourront améliorer leurs capacités de production et accéder à de nouveaux marchés.
Parakou, Tchaourou, Nikki, et Djougou bénéficieront également de l’initiative, ce qui favorisera la création d’opportunités d’emploi dans la production maraîchère, tout en renforçant la résilience alimentaire locale. Dans le sud, des communes telles que Aplahoué, Toviklin, Bopa, et Houéyogbé bénéficieront également du projet, favorisant une production maraîchère durable.
Sécurité alimentaire et développement local
En visant des localités comme Bantè, Glazoué, et Allada, où l’accès aux produits frais est parfois limité, le projet entend renforcer la sécurité alimentaire. Ces zones pourront développer des pratiques agricoles durables, stimulant ainsi l’économie locale et améliorant le bien-être des habitants.
En diversifiant les cultures et en augmentant les rendements agricoles, l’extension du PADMAR contribue à une vision où chaque commune impactée devient plus autonome sur le plan alimentaire, réduisant ainsi les disparités en matière de sécurité alimentaire au Bénin.
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