En 2025, plusieurs nations africaines ont rejoint le groupe des économies à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, selon les données de la Banque mondiale.
Ce progrès est le résultat des efforts déployés par les gouvernements africains pour améliorer la qualité de vie de leurs populations grâce à des politiques stratégiques et des investissements ciblés.
D’après la Banque mondiale, la catégorisation des économies mondiales se fait en fonction du revenu national brut (RNB) par habitant, mesuré en dollars américains selon la méthode Atlas.
Ces catégories sont composées du revenu faible (RNB inférieur ou égal à 1 145 dollars), du revenu moyen inférieur (RNB entre 1 146 et 4 515 dollars), du revenu moyen supérieur (RNB entre 4 516 et 14 005 dollars) et du revenu élevé (RNB supérieur à 14 005 dollars).
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En Afrique, huit pays se distinguent désormais comme des économies à revenu intermédiaire supérieur, à savoir : l’Algérie, le Botswana, la Guinée équatoriale, le Gabon, la Libye, l’île Maurice, la Namibie et l’Afrique du Sud.
Ces résultats sont attribuables à des politiques innovantes, à des réformes institutionnelles et à une meilleure intégration régionale. Des initiatives telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) jouent également un rôle déterminant en stimulant le commerce, la compétitivité et la résilience économique.
En outre, des investissements ciblés dans les infrastructures, l’éducation et la santé ont permis d’améliorer le climat des affaires et de renforcer les institutions publiques. Cependant, la majorité des pays africains reste encore en bas de l’échelle des revenus. Parmi les 26 économies mondiales à faible revenu, 22 sont africaines.
Malgré cela, les Seychelles se démarquent en Afrique en figurant parmi les économies à revenu élevé, grâce à une gouvernance exemplaire et une stabilité institutionnelle reconnue par l’indice Mo Ibrahim.
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