Au Bénin, la Direction générale de l’économie (DGE) a publié son rapport annuel sur les risques budgétaires pour l’année 2025.
Ce document met l’accent sur les principaux défis macroéconomiques auxquels le pays pourrait être confronté, avec un point particulier sur les risques liés aux échanges commerciaux, à la sécurité et à la gestion de la dette.
D’après le document, la fluctuation du cours du naira nigérian figure parmi les menaces identifiées. Ce phénomène, déjà observé en 2016 et aggravé en 2023, pourrait favoriser la compétitivité des produits nigérians sur le marché béninois.
Selon la DGE, une telle dynamique risque d’entraîner un effet récessif sur plusieurs secteurs de l’économie nationale.
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À cela s’ajoutent les fluctuations des cours du pétrole, des tensions sécuritaires susceptibles de réduire les flux touristiques et les investissements, ainsi que les impacts d’éventuelles fermetures de frontières avec les pays voisins, compromettant les recettes douanières.
Concernant les risques budgétaires liés à la dette, le rapport demeure rassurant. Grâce à une gestion proactive, les risques de refinancement restent maîtrisés. En 2025, seuls 21,4 % de la dette intérieure et 3,6 % de la dette extérieure devraient être amortis.
De plus, avec 97,6 % du portefeuille de la dette à taux fixe, l’exposition au risque de taux d’intérêt est limitée, malgré un taux moyen pondéré projeté à 3,5 % pour fin 2024.
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