À Nonvignon, dans la commune de Kpomassè au Bénin, la société The Fresh Life transforme le paysage piscicole local grâce à son unité de production de tilapia et de pangasius, en activité depuis mars 2022.
Visitées le 19 février 2025 par le ministre de l’Agriculture, Gaston Cossi Dossouhoui, ces installations innovantes ont été saluées comme un modèle prometteur pour l’avenir.
En effet, grâce à la technologie biofloc, l’unité gère 50 bassins contenant chacun 1 300 alevins. Après sept mois, chaque bassin génère environ 320 kilogrammes de poissons, soit un total de 16 tonnes par cycle.
Ce mode d’élevage en milieu contrôlé garantit une production saine et durable, comme l’a précisé Guillaume Agboton, représentant du promoteur Akash Ukrani. Face à une demande locale croissante, ce projet représente une réponse concrète pour accroître l’autosuffisance alimentaire.
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Cependant, l’unité fait face à un obstacle majeur. Il s’agit de l’absence de raccordement au réseau électrique. Les responsables s’appuient sur quatre groupes électrogènes, une solution coûteuse et peu pratique qui freine les ambitions de la société.
Selon le ministre le dispositif mis en place par la société présente un intérêt éducatif et économique. « Ce lieu peut devenir un centre de formation pour pisciculteurs et étudiants », a-t-il déclaré, tout en annonçant son soutien pour résoudre les problèmes liés à l’énergie.
Il a également évoqué la possibilité de répliquer cette technologie à travers le pays, afin de démocratiser l’élevage piscicole.
Précisons que le projet The Fresh Life incarne une innovation prometteuse, mais son développement dépendra de solutions pérennes pour surmonter les défis énergétiques actuels.
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