Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé ce mercredi la signature imminente d’un accord avec les États-Unis portant sur l’exploitation des richesses minières de son pays. Ce « compromis » vise à développer les ressources critiques du sous-sol ukrainien, un enjeu stratégique majeur dans le contexte actuel.
Pour l’heure, les discussions entre Kiev et Washington se concentrent sur les métaux essentiels pour les technologies modernes et la transition énergétique, tels que le lithium, le titane ou encore l’uranium.
Ces ressources, indispensables à la production de batteries, aux énergies renouvelables et aux équipements militaires, attisent également l’attention des Européens et des Russes.
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En effet, le sol ukrainien recèle d’importantes quantités de métaux rares et critiques. Longtemps sous-exploitées, ces ressources attirent aujourd’hui les grandes puissances, d’autant que certaines réserves se situent dans des régions directement affectées par le conflit. La zone du Donbass, par exemple, abrite des gisements stratégiques, mais leur exploitation reste compromise par la guerre.
Lors d’une visioconférence réunissant les 27 dirigeants de l’Union européenne, Emmanuel Macron a souligné l’importance pour l’Europe de participer activement aux négociations. Le président français, tout juste rentré d’une visite à Washington, a plaidé pour une approche concertée afin de protéger les intérêts européens dans cette compétition économique et géopolitique.
Les Européens, conscients des enjeux, souhaitent proposer un partenariat jugé plus avantageux pour Kiev. L’objectif est d’éviter un monopole américain et garantir que l’Ukraine conserve le contrôle sur ses ressources. Dans le même temps, le Kremlin envisage d’exploiter les minerais des régions sous occupation.
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