Le gouvernement sénégalais a lancé des enquêtes judiciaires après la publication d’un rapport de la Cour des comptes révélant de graves irrégularités dans la gestion des finances publiques entre 2019 et mars 2024.
Ces dysfonctionnements concernent des détournements de fonds publics, des escroqueries et des soupçons de blanchiment d’argent impliquant d’anciens ministres et hauts responsables.
Lors d’une conférence de presse, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé que des poursuites seraient engagées contre les auteurs présumés. « Nous devons agir avec fermeté pour rétablir la confiance des citoyens dans nos institutions », a-t-il affirmé.
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Le rapport de la Cour des comptes dénonce un déficit budgétaire préoccupant, des opérations financières opaques et des falsifications de documents administratifs. Selon les autorités, ces pratiques ont nui au développement économique du pays et altéré la crédibilité de l’État.
Les enquêtes seront confiées à la Haute Cour de justice et au pôle judiciaire financier, des structures spécialisées dans les affaires économiques. Le gouvernement a insisté sur l’impartialité et la rigueur qui guideront ces investigations, promettant des résultats rapides et transparents.
Cette initiative s’inscrit dans un effort pour renforcer la transparence et améliorer la gouvernance publique. Le Sénégal, souvent cité pour sa stabilité démocratique, veut démontrer son engagement à combattre la corruption et l’impunité.
Les citoyens, de leur côté, espèrent que des mesures concrètes seront prises pour punir les responsables et prévenir de telles pratiques à l’avenir, rétablissant ainsi la confiance dans les institutions publiques.
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