Au Bénin, entre 2020 et 2023, la production agricole a connu une expansion impressionnante. Le riz a vu sa production presque doubler, atteignant 712 000 tonnes en 2023, contre 406 000 tonnes trois ans plus tôt, dépassant l’objectif initial de 700 000 tonnes.
La production de maïs a également augmenté, passant de 1,5 à 1,7 million de tonnes. La transformation de l’anacarde a connu un essor significatif, atteignant 40,26 % en 2023 grâce à l’essor des activités de la zone industrielle de Glo-Djigbé et aux réformes appuyées par la Banque africaine de développement.
Ces avancées résultent de deux projets appuyés par le Groupe de la Banque africaine de développement. Il s’agit du Projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la vallée de l’Ouémé et le Projet de production vivrière dans plusieurs départements.
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Ces initiatives ont abouti à l’aménagement de 1 022 hectares de terres hydro-agricoles et 6 522 hectares de bas-fonds, ce qui a permis une hausse de la production laitière à 125,25 millions de litres en 2023 et de celle de la viande à 108 000 tonnes.
Sur la question des infrastructures, les travaux au Port Autonome de Cotonou devraient porter le trafic à 15 millions de tonnes d’ici 2026. Dans l’énergie, près de 1 447 kilomètres de réseau haute tension sont en construction, avec un taux d’accès national à l’électricité atteignant 40 % en 2023, contre 36,5 % en 2020.
L’eau potable a également progressé, avec un taux d’accès de 80 % en milieu rural en 2023, rendu possible par la mise en place de conduites et de nouveaux compteurs. Ces améliorations ont réduit les risques d’inondations pour les populations vulnérables.
Au 1er janvier 2025, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement au Bénin comprenait 16 opérations d’une valeur totale de 1,2 milliard de dollars, affirmant ainsi son rôle central dans le développement du pays.
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