Un visionnaire à la croisée de la finance et du développement pour diriger la Banque Africaine de Développement
Romuald Wadagni, ministre béninois de l’Économie et des Finances chargé de la Coopération, est de plus en plus pressenti pour le poste de président de la Banque Africaine de Développement (BAD). Celui que l’on surnomme déjà la « star de la finance internationale » s’impose comme un profil de premier choix grâce à un parcours exceptionnel, marqué par des réussites impressionnantes et une vision de l’économie centrée sur le développement durable, la transparence et l’innovation financière.
Un parcours académique et professionnel exemplaire
Wadagni suit des études en finance en France, terminant major de sa promotion à l’École Supérieure des Affaires de Grenoble et obtenant également un diplôme de la prestigieuse université américaine de Harvard. Il intègre rapidement le prestigieux cabinet Deloitte, où il fait ses armes pendant 17 ans dans différents bureaux (Paris, Lyon, Boston, New York, Kinshasa, Lubumbashi). Cette expérience lui permet d’acquérir une solide expertise en comptabilité, en restructuration financière, et en transactions internationales. En 2012, il devient le plus jeune associé de Deloitte grâce à sa maîtrise des systèmes financiers français et américains et à son réseau multiculturel.
Fort de cette expertise, il décide de mettre ses compétences au service de son pays en 2016 lorsqu’il est nommé ministre de l’Économie et des Finances dans le premier gouvernement de Patrice Talon. Reconduit en 2021 avec le rang de ministre d’État, Wadagni a su transformer les défis économiques du Bénin en opportunités, le positionnant ainsi comme une figure influente de la finance africaine.
Une gestion exemplaire des finances publiques au Bénin
En tant que ministre, Romuald Wadagni s’est attaché à rétablir la crédibilité financière du Bénin sur la scène internationale. Dès son arrivée, il priorise l’assainissement des finances publiques, facilitant des emprunts à des taux attractifs et des maturités longues, souvent enviées par les autres pays de la région. En 2021, par exemple, le Bénin réussit une double émission d’eurobonds, dont un d’une maturité de 31 ans, une première pour un pays africain émergent.
La reconnaissance internationale ne tarde pas. Le Bénin améliore progressivement sa notation de crédit, attirant la confiance des agences de notation comme Moody’s, Fitch Ratings et Standard & Poor’s. En 2024, ce travail porte ses fruits avec un rehaussement de la note de crédit à « BB- » par Standard & Poor’s, une évaluation rare pour un pays d’Afrique subsaharienne, témoignant de la solidité de ses réformes économiques et de la gestion proactive de sa dette.
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Un pionnier des financements innovants
Sous la direction de Romuald Wadagni, le Bénin devient en 2021 le premier pays africain à émettre un eurobond dédié aux Objectifs de Développement Durable (ODD). Ce modèle de financement, tourné vers des projets d’impact social et environnemental, illustre sa volonté de soutenir une croissance inclusive et durable. Cette initiative pionnière a attiré l’attention d’investisseurs internationaux, consolidant la réputation du Bénin comme acteur de premier plan en matière de transparence et de responsabilité financière.
En 2024, en plein contexte de taux d’intérêts élevés, Wadagni mène avec succès la première émission d’obligations du Bénin en dollars américains, levant 750 millions de dollars avec une maturité de 14 ans. Cette réussite reflète non seulement la crédibilité financière du Bénin, mais aussi la capacité de Wadagni à naviguer dans des marchés financiers complexes et volatils.
Un engagement pour la transparence et l’inclusion économique
L’engagement de Romuald Wadagni pour la transparence est l’un de ses principaux atouts pour la présidence de la BAD. Sous son ministère, le Bénin s’illustre comme le pays francophone le plus transparent en matière de budget, selon l’Enquête sur le Budget Ouvert (EBO) de 2023, avec un score remarquable de 79 sur 100. Cette culture de la transparence est essentielle pour la BAD, dont le rôle est de s’assurer que les fonds alloués contribuent effectivement au développement des pays africains.
Par ailleurs, le gouvernement auquel il appartient, a travaillé à favoriser l’entrepreneuriat et la création d’entreprises au Bénin, plaçant le pays en tête des nations où l’on peut créer une entreprise rapidement et simplement. Sa vision d’un secteur privé dynamique et inclusif s’aligne parfaitement avec les missions de la BAD, visant à renforcer les économies africaines tout en réduisant les inégalités.
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Une vision pour l’avenir de la BAD
Si Romuald Wadagni est pressenti pour la présidence de la BAD, c’est parce que son parcours et ses réalisations répondent parfaitement aux défis actuels du continent africain. En tant que président, il pourrait apporter à la BAD son expertise unique dans les financements structurés, sa vision novatrice pour le développement durable et son engagement pour la transparence. Sa capacité à inspirer confiance aux investisseurs et à bâtir des partenariats internationaux solides serait un atout de taille pour mobiliser des ressources destinées au développement des infrastructures, de l’éducation, de la santé et de l’inclusion numérique en Afrique.
La stabilité économique du Bénin et le prestige dont Wadagni jouit auprès des grands électeurs de la BAD en font un favori. La presse internationale salue sa compréhension des enjeux locaux, son talent de négociateur et sa maîtrise de l’architecture financière mondiale.
Wadagni incarne un leader capable d’insuffler une nouvelle dynamique à la Banque africaine de développement (BAD). Son parcours remarquable et ses succès en tant que ministre des Finances du Bénin font de lui un candidat idéal pour porter haut les ambitions de cette institution, au service d’une Afrique forte, prospère et inclusive
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