Au Mali, le gouvernement de transition a annoncé la dissolution des organes de la Chambre des mines, un acte majeur dans le cadre de sa réforme ambitieuse du secteur minier. Cette décision vise à réorganiser l’institution pour renforcer sa représentativité et son rôle stratégique dans la gestion des ressources naturelles.
En effet, la Chambre des mines, jusque-là au cœur du secteur, voit ses prérogatives profondément revues pour répondre aux nouveaux défis économiques et environnementaux.
Les autorités maliennes insistent sur l’importance d’une gouvernance renforcée et transparente pour garantir une meilleure valorisation des ressources minières, au profit des communautés locales et de l’économie nationale.
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En attendant la mise en place d’une nouvelle structure, un collège transitoire composé de personnalités qualifiées assurera la gestion de l’institution. Ce collège aura pour mission principale de préserver les acquis de la Chambre tout en préparant les élections à venir.
Cependant, cette réforme soulève des inquiétudes parmi les acteurs économiques et syndicaux. Ces derniers réclament une transparence accrue et une implication active dans les discussions autour de cette transformation.
Mais, pour le gouvernement, cette démarche marque une étape cruciale vers une gouvernance plus efficace du secteur minier, indispensable pour attirer des investissements durables et maximiser les retombées locales.
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