Au Bénin, un atelier sur la confiscation des avoirs criminels, pilier de la lutte contre la criminalité économique et financière, s’est tenu le vendredi 15 novembre 2024 au Centre de documentation et d’information juridique (CDIJ) de la Cour d’appel de Cotonou.
Organisée par l’Agence nationale de recouvrement des avoirs confisqués et saisis (ANRACS), la rencontre a été ouverte par Adamou Moussa, Directeur de cabinet au ministère de la Justice et de la Législation (MJL).
L’événement a réuni divers acteurs tels que, des chefs de juridictions, des greffiers en chef, des membres de la compagnie judiciaire, et des représentants d’ordres professionnels.
L’objectif principal de cette assise était de sensibiliser sur les concepts de saisie, de gel et de confiscation des avoirs criminels, tout en clarifiant le rôle des enquêteurs, procureurs et juges dans ces procédures.
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Les communications ont porté sur les normes internationales en matière de lutte contre la criminalité financière, les mécanismes de saisie et de confiscation dans les enquêtes, ainsi que les missions de l’ANRACS en tant qu’organe central de gestion des avoirs criminels.
Selon le Directeur général de l’ANRACS Raynier Florent Gnansomon, il est nécessaire pour les acteurs judiciaires d’adopter des réflexes en lien avec l’action de l’agence. Il a donc appelé à une meilleure synergie pour renforcer l’efficacité des dispositifs existants.
Pour sa part, la Directrice du Bureau de coopération judiciaire, Innocentia Monteiro Apovo, a rappelé l’importance de la confiscation des avoirs criminels dans la lutte contre la criminalité transnationale.
De son côté, le Directeur de cabinet au ministère de la Justice et de la Législation, Adamou Moussa a dans son mot introductif, exhorté les participants à appliquer les connaissances acquises pour soutenir les efforts du Bénin en conformité avec les politiques internationales, notamment celles de l’ARINWA, du GAFI et du GIABA.
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