La population nigérienne est actuellement confrontée à une situation préoccupante : le prix de l’essence sur le marché noir ne cesse d’augmenter de manière vertigineuse.
Depuis l’annonce de la suspension des subventions de l’Etat nigérian sur le carburant par le nouveau président Bola Tinubu, les conséquences se font ressentir jusque dans les rues du Niger.
Alors que le prix du litre d’essence était déjà élevé en début d’année, atteignant entre 250 et 275 FCFA, il se situe désormais à des niveaux exorbitants. Dans certaines localités, il est vendu à plus de 1000 FCFA sur le marché noir, soit près du double du prix en station.
Cette situation est particulièrement préoccupante pour les populations des zones reculées, où les stations d’essence sont rares. Elles se retrouvent contraintes de payer des sommes astronomiques pour se procurer du carburant, mettant à mal leur budget déjà précaire.
Le Niger produit pourtant quelques barils de pétrole par jour, mais cela ne suffit pas à combler la demande locale. La dépendance à l’essence de contrebande, provenant en grande partie du Nigeria, rend la situation encore plus difficile.
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