La visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc, commencée le 28 octobre, marque un tournant dans les relations économiques franco-marocaines, avec la signature d’accords et de contrats dont la valeur cumulée pourrait atteindre dix milliards d’euros. Ces accords visent à renforcer les liens économiques et à favoriser des investissements stratégiques dans plusieurs secteurs prioritaires pour les deux pays.
Le secteur des transports ferroviaires et maritimes est au cœur de cette coopération renouvelée. Le groupe français CMA CGM et Marsa Maroc ont annoncé un partenariat pour équiper et gérer une partie du terminal à conteneurs de Nador West Med, un projet à 280 millions de dollars pour renforcer la logistique portuaire marocaine et atteindre un volume annuel de 1,2 million de conteneurs.
De plus, Alstom et Egis sont pressentis pour participer au développement du deuxième tronçon de la ligne à grande vitesse reliant Tanger à Marrakech, tout en négociant la fourniture de 12 à 18 nouvelles rames de trains.
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Dans le domaine de l’aéronautique, Safran étend sa présence au Maroc avec la création d’un site de maintenance pour le moteur LEAP à Casablanca. Cet atelier de 25 000 m² permettra de soutenir la croissance de la flotte d’avions équipée de ce moteur, incluant les Airbus A320neo et les Boeing 737 MAX. Cette initiative témoigne de l’importance croissante de Casablanca comme hub aéronautique régional.
Les énergies renouvelables et la transition énergétique sont également au cœur des engagements. TotalEnergies a signé un accord pour le développement de l’hydrogène vert au Maroc, renforçant ainsi les ambitions du Royaume dans le domaine des énergies propres.
EDF a également signé un protocole d’accord pour l’extension du parc éolien de Taza, tandis qu’Engie et l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) collaboreront pour décarboner la chaîne d’exploitation des phosphates. L’Agence Française de Développement (AFD) soutiendra cet effort de décarbonation avec un prêt de 350 millions d’euros.
Ces accords stratégiques marquent une nouvelle étape dans la coopération franco-marocaine et renforcent l’ancrage économique de la France au Maroc, contribuant au positionnement du Royaume comme un hub industriel entre l’Europe et l’Afrique.
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