jeudi 19 septembre 2024

FMI : 4 pays africains parmi les gros débiteurs de l’institution financière

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On en sait un peu plus sur les grands débiteurs du Fonds Monétaire International (FMI). Au nombre de 10 sur le plan mondial, se trouve 4 pays africains qui ont enprunté de gros sous chez le FMI pour alléger la crise économique qui secoue leur pays respectif.

Il s’agit de : l’Argentine, l’Ukraine, l’Egypte, le Pakistan, l’Angola, l’Equateur, le Bengladesh, la Côte d’Ivoire, le Kenya et la Colombie. Selon le FMI, la solidité de l’économie mondiale en 2023 devrait permettre aux pays de faire des économies tout en restant prévoyant.

« La politique monétaire menée est la bonne, mais le travail n’est pas terminé. Il est donc important de ne pas la relâcher trop vite ni trop tard, mais également de ne pas avoir une politique budgétaire allant dans une direction différente », a averti Kristalina Georgiega.

D’après la patronne du FMI, 2024 doit être « une année où l’on applique les leçons apprises ces dernières années : être toujours prêts pour faire face à l’inattendu. Nous devons être prêts face aux incertitudes qui arriveront ».

C’est donc pour ne pas être dépassé par d’éventuelles situations que le FMI travaille pour aider les pays à trouver quelles sont les meilleures mesures à conserver, ce qu’ils doivent poursuivre et où concentrer leur politique budgétaire.

« Car si la politique monétaire reste restrictive, si les dépenses budgétaires augmentent, cela ira à l’encontre de l’objectif de réduire l’inflation », a-t-elle indiqué.

« On constate que le service de la dette (le coût annuel du remboursement du capital emprunté et des intérêts, NDLR) a augmenté partout, mais reste gérable dans de nombreux pays, beaucoup ont eu la sagesse de modifier la structure de leur dette », a détaillé Kristalina Georgiega.

Avant de préciser que, « pour certains pays, le problème de la dette devient dramatique, soit parce qu’ils deviennent insolvables, soit parce qu’ils doivent dépenser une large part de leurs revenus pour le service de la dette », limitant leur capacité à investir et financer les services essentiels.

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