Aux États-Unis, la récente déclaration d’Elon Musk sur la possibilité de placer le Trésor américain sur une blockchain a provoqué un tollé politique et médiatique.
Occupant actuellement le poste de directeur du Department of Government Efficiency (D.O.G.E.) dans l’administration Trump, le milliardaire ne cesse de susciter la controverse par ses méthodes radicales.
Elon Musk a défendu cette idée en réponse à des accusations de collusion avec le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, concernant l’accès à des données financières sensibles.
Selon lui, les fonctionnaires actuels du Trésor approuveraient régulièrement des paiements illégaux ou non conformes aux lois budgétaires. « Les fonctionnaires de carrière du Trésor violent la loi chaque heure de chaque jour. Cela doit s’arrêter maintenant ! », a-t-il déclaré sur X (anciennement Twitter).
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Sa proposition d’utiliser une blockchain pour gérer les flux financiers de l’État fédéral a fait l’effet d’une bombe. Le système actuel, qui gère environ 5000 milliards de dollars par an, pourrait devenir entièrement transparent grâce à cette technologie.
Cependant, cette idée soulève des préoccupations majeures : Musk et ses équipes auront-ils un accès étendu aux transactions financières du pays ? Quels seront les impacts sur la souveraineté économique et la sécurité des données ?
Les détracteurs craignent la mise en place d’un outil de contrôle parallèle, permettant de bloquer ou d’accélérer certains paiements selon des considérations politiques.
À l’inverse, les partisans de la transparence y voient une avancée historique, permettant aux citoyens de suivre chaque dépense publique en temps réel.
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