lundi 6 janvier 2025

Bénin : Une meilleure gestion pour dynamiser la commercialisation du soja et du cajou

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Le gouvernement béninois, dans sa volonté de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des produits agricoles stratégiques tels que le soja et le cajou, met en œuvre des mesures concrètes pour mieux encadrer leur transport et leur commercialisation. Ces dispositions, prises en collaboration avec le ministère en charge du commerce et l’administration des douanes, visent à garantir un suivi rigoureux des chargements sur l’ensemble du territoire national.

Une organisation rigoureuse pour un secteur clé

Les nouvelles mesures instaurées montrent une attention particulière à l’optimisation des flux de produits agricoles. Désormais, les mouvements de soja et de cajou sont strictement encadrés par des horaires spécifiques (07h à 18h) pour une meilleure supervision. De plus, afin de prévenir les exportations illégales ou les pertes économiques, les déplacements vers les zones frontalières sont interdits, mais les transferts vers l’intérieur du pays restent autorisés.

Ces ajustements favorisent une gestion centralisée et sécurisée des flux de ces produits, tout en limitant les risques liés à la contrebande ou au commerce informel.

Une traçabilité renforcée

Au cœur de cette initiative, la traçabilité occupe une place de choix. Chaque chargement doit désormais être accompagné d’une fiche de convoyage gratuite, disponible auprès des unités douanières et des organisations faîtières. Cette fiche, validée par les services des douanes, contient des informations précises sur le chargement, le conducteur et le lieu de destination, garantissant un suivi efficace à chaque étape du transport.

Un registre spécial a également été mis en place par l’administration douanière pour enregistrer toutes les informations relatives aux mouvements des camions transportant ces produits. Cela permet de disposer d’une base de données fiable pour surveiller et analyser les flux de produits agricoles sur le territoire.

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Une collaboration étroite avec les acteurs du secteur

L’une des grandes forces de cette réforme est l’implication des différents acteurs : douanes, transporteurs, et organisations faîtières(FENAPAT, FENAPAB…). Les douanes jouent un rôle central en veillant au respect des consignes et en certifiant l’arrivée des cargaisons à destination. Les transporteurs, quant à eux, bénéficient d’un accompagnement clair avec des consignes précises et des outils comme le numéro vert mis à leur disposition pour signaler d’éventuelles anomalies.

Une exportation mieux encadrée

Enfin, le gouvernement rappelle que l’exportation du soja et du cajou par voie terrestre reste strictement interdite. L’exportation par voie maritime, quant à elle, est encadrée par des procédures détaillées, reflétant la volonté des autorités de structurer davantage les chaînes de valeur et d’assurer une commercialisation bénéfique pour tous les acteurs.

Un avenir prometteur pour le secteur agricole béninois

Avec ces mesures, le Bénin démontre une fois de plus sa détermination à valoriser son potentiel agricole. En renforçant les mécanismes de suivi et de contrôle, le pays se positionne pour maximiser les retombées économiques du soja et du cajou, tout en protégeant les intérêts des producteurs et des opérateurs locaux.

Ces initiatives témoignent d’une vision proactive, où la modernisation et la transparence deviennent les piliers d’un secteur agricole prometteur et compétitif à l’échelle régionale et internationale.

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