Au Niger, le gouvernement de transition a pris une décision importante. Il s’agit de la réintégration d’anciens combattants de Boko Haram dans la vie civile.
Cette réintégration a pour but de renforcer la stabilité sociale dans le sud-est du pays, une région marquée par les violences de Boko Haram.
Ainsi, le jeudi dernier, ces ex-terroristes, au nombre de 124, ont été réinsérés dans leurs communautés respectives dans la région de Goudoumaria. Parmi eux figurent 81 adultes et des mineurs recrutés sous contrainte.
En effet, depuis leur reddition, ces individus ont suivi un programme de déradicalisation et de formation professionnelle qui leur offre des perspectives économiques viables.
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Soutenue par des organisations internationales, cette initiative met en avant la réconciliation intercommunautaire et la prévention des violences futures.
Selon le gouverneur de Diffa, le général Mahamadou Ibrahim Bagadoma, ce programme témoigne de l’engagement du Niger à résoudre les conséquences des conflits armés tout en renforçant la cohabitation pacifique.
Par ailleurs, il a souligné l’importance de rétablir un climat de confiance dans les zones touchées par le conflit et de promouvoir une cohésion sociale durable.
Précisons que cette réintégration marque, au-delà de la répression, la volonté du Niger de promouvoir des solutions humaines et économiques pour prévenir la résurgence de l’extrémisme.
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