Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a pris une décision majeure en cette fin d’année 2024 en faveur de la France. Il s’agit de la libération de quatre ressortissants français détenus depuis décembre 2023 sous des accusations d’espionnage.
Cette mise en liberté des ressortissants français est le fruit de l’intervention du médiateur marocain en la personne du Roi Mohammed VI, qui entretient de solides relations diplomatiques avec le Burkina Faso.
En effet, la libération des quatre Français détenus à Bamako intervient dans un contexte politique tendu entre la France et plusieurs pays africains, notamment le Burkina Faso, le Niger et le Mali, dirigés respectivement par Ibrahim Traoré, Abdourahamane Tiani et Assimi Goïta.
Ces trois pays qui forment désormais l’Alliance des États du Sahel (AES) ont unanimement expulsé les troupes françaises de leur territoire pour insuffisance de résultats dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
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Cependant, la libération des Français pourrait ouvrir la voie à une détente progressive de la situation entre la France et les pays du Sahel.
En effet, outre son impact diplomatique, cette libération revêt une forte dimension humanitaire et témoigne de l’engagement marocain en faveur de la paix et de la coopération entre nations.
Par ailleurs, ce geste marque une avancée significative dans les relations trilatérales entre le Burkina Faso, la France et le Maroc. Il illustre également l’influence croissante du Royaume sur le continent africain, où il s’impose comme un acteur clé pour la stabilité régionale.
Pour rappel, le Maroc s’est de plus engagé dans une médiation au Niger en vue d’obtenir la libération du président Mohamed Bazoum.
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